Après une première nuit plus ou moins reposante, entre le klaxon du train, l’appel à la prière du muezzin à 5h00 et les différents bruits auxquels nous devrons nous habituer, nous prenons notre petit-déjeuner sur le pont du bateau avec vue sur les rives du Nil. Nous empruntons ensuite le remorqueur (avec Noémie aux commandes !) pour traverser le Nil pour nous rendre à El Kab. Entourée d’une enceinte en briques de terre crue, érigée au cours des périodes 747-332 avant JC, la ville aurait été fondée dès l’époque néolithique. Nous accostons et sommes attendus pas un bus local pour nous rendre dans la nécropole où nous nous promenons à pied parmi les tombeaux rupestres creusés à flanc de montagne. Khaled prend le temps de nous expliquer les différentes fresques, statues et de nous retracer l’histoire de ce lieu. L’un des membres du bateau nous a accompagnés et nous offre sur le site un verre de citronnade, délicieux et bien rafraichissant.

La visite terminée, nous reprenons le taxi-bus, puis le remorqueur afin de revenir à bord pour reprendre la navigation et déjeuner à bord.

Pour le programme de l’après-midi, nous accostons à Edfou où nous sommes accueillis par 3 calèches qui nous emmènent direction le temple consacré au dieu Horus de Behedet, symbolisé par un disque solaire aux ailes de faucon. C’est l’un des temples les plus grands (hauteur 26m, longueur 137m et largeur 79m) et des mieux conservés d’Egypte. Le lieu est remarquable, immense, et chaque recoin, chaque mur raconte une partie de l’histoire que Khaled ne manque pas de nous conter. Nous déambulons au travers des différentes pièces, tentant de retenir le maximum de l’atmosphère et de l’histoire écrite à même les murs telle une bande dessinée.

Nos calèches nous attendent pour nous ramener à bord et nous permettre de continuer notre navigation avant de nous arrêter pour la nuit à Fawaza. Après un diner encore une fois délicieux, Khaled propose de nous apprendre des jeux de cartes egyptiens et la soirée se termine par quelques parties endiablées.

Vous pourriez aussi aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *